Il est entièrement normal de passer par toute une gamme d’émotions après l’accouchement. Bien des femmes vivent le « syndrome du troisième jour », ou le baby blues, dans la semaine qui suit l’accouchement. Ces sentiments sont habituellement temporaires, mais certaines femmes continuent de les ressentir. On donne un diagnostic de dépression post-partum aux femmes qui ressentent les symptômes suivants tous les jours pendant deux semaines et à une intensité qui interfère avec leur capacité à s’occuper d’elles-mêmes ou de leurs enfants :
La dépression post-partum peut transformer une expérience de vie déjà exigeante en une période extrêmement éprouvante. N’hésitez pas à consulter dès que vous ou votre partenaire croyez que vous pourriez souffrir d’une dépression post-partum.
S’il s’agit d’une légère dépression post-partum, vous pourriez adopter diverses stratégies d’adaptation pour amorcer le rétablissement :
Pour certaines femmes, ces stratégies seront suffisantes. Une dépression qui présente des symptômes importants n’est pas normale et nécessite une évaluation médicale et des soins dans les plus brefs délais, entre autres au moyen de médicaments ou de counseling.
Si vous ou votre partenaire remarquez que vous présentez des signes de dépression, il est important d’aller chercher de l’aide sans tarder. N’attendez pas que la situation s’améliore. Parlez-en à un professionnel de la santé en qui vous avez confiance : médecin, infirmière, sage-femme ou tout autre fournisseur de soins de santé. Parlez de ce qui vous arrive avec votre famille ou des amies. Bien souvent, il existe de nombreuses ressources dans la communauté pour aider les nouvelles mères à surmonter la dépression post-partum. Si vous avez des pensées sombres et que vous pensez à faire du mal au bébé ou à vous-même, appelez le 911 ou communiquez avec un service local d’écoute téléphonique.